Bonjour et bienvenue sur notre blog !

Notre mission : Exploration de l’univers de la coiffure

Notre modus operandi : Espionnage des salons

Le résultat : A découvrir dans les posts...

Bonne lecture !

samedi 31 juillet 2010

Escale japonaise - Tome 4 : Geishas de Gion, by Belleville Chick

Impossible de parler du séjour au Japon sans mentionner les geishas du quartier de Gion à Kyoto ! Nous en avons croisé quelques-unes, même si le quartier aujourd'hui s'est réduit comme peau de chagrin.

J'avais emporté dans mes bagages l'ouvrage Geishas of Gion, écrit par Mineko Iwasaki, l'inspiratrice du roman d'Arthur Golden.

Petite pensée pour ces femmes capables de se mouvoir avec des tenues magnifiques, mais lourdes et inconfortables, aux cheveux laqués après deux heures de coiffure, et à la coiffure tellement contraignante qu'elle les obligeaient à dormir la nuque posée sur un coussin dur et inconfortable.


jeudi 29 juillet 2010

Escale japonaise - Tome 3 : Les coiffures des Japonais, by Belleville Chick


On pourrait écrire un roman sur les coiffures des Japonais(es), et plus généralement sur leur style vestimentaire. Je suis pourtant depuis un petit moment déjà le blog de Tokyobanhbao, grace auquel j'avais découvert les magazines de mode et les blogs de streetstyle japonais, mais voir les fashionistas en vrai laisse sans voix.

Outre les cosplays, les jeunes Japonais, aussi bien filles que garçons, sont incroyablement stylés, que ce soit à Osaka, Kyoto ou Tokyo, la palme revenant toutefois à la capitale.
Les jeunes Japonais sont de manière générale incroyablement fins, impeccablement mis, et osent des associations éblouissantes. On peut ainsi en rencontrer les plus beaux spécimens notamment au 109, temple de la fashion situé dans le quartier de Shibuya à Tokyo.

Les cheveux ici dont très travaillés, les filles n'hésitent pas à porter des perruques, et on voit un arc-en-ciel de coloration, qui va du reflet châtain à la décoloration blonde, de la baguette à la choucroute en passant par des cheveux simplement assouplis ou des chignons sophistiqués à grands renforts de laque. On ne peut que rester ébahi devant cette créativité quand on songe à la nature de cheveux bien moins variée qu'en Europe. Les garçons aussi osent des longueurs et des couleurs qu'on qualifierait chez nous d'improbables, mais qui leur vont bien.

Je me suis sentie chez moi durant ce voyage, même si la culture japonaise diffère beaucoup de celle de mes origines et de la culture européenne.
Pour la première fois en voyage en Asie, j'ai pu m'identifier aux jeunes filles dans la rue, à leur mode de vie urbain qui diffère complètement des ambiances de grandes villes du sud est asiatiques telles que Saigon, Bankok ou Pékin. Seule Shanghai, dans certains quartiers, m'avait donné cette impression, mais uniquement dans certains quartiers.

Au final, un voyage, qui capillairement, m'aura fait beaucoup de bien, et donné de nombreuses idées de coiffure !!!



mercredi 28 juillet 2010

Escale japonaise - Tome 2 : Harajuku, paradis des coiffeurs ! by Belleville Chick

Dans le CityGuide Wallpaper consacré à Tokyo, découvert lors de mes préparatifs de voyage, le quartier d'Harajuku est présenté d'une phrase comme "le record du monde de salons de coiffure au mètre carré. Le rêve !"
De quoi intriguer l'espionne que je suis, et consacrer à ce quartier un après-midi entier !

Le guide n'a pas menti, on retrouve une concentration très forte de salons au mètre carré, dans ce quartier qu'on pourrait rapprocher, toutes proportions gardées, du haut marais parisien avec ses boutiques de fringues pointues et ses galeries d'art.

Ici, très peu de coiffeurs traditionnels avec la colonne rouge et bleue tournante et une petite échoppe en longueur fonctionnelle avant tout, les salons sont plus épurés et design les uns que les autres, et les prix ne sont pas donnés, mais on a envie de tout essayer, et de ressortir lookée à la dernière mode tokyoite. L'un de mes grands regrets aura été ne ne pas avoir pu faire cette expérience, faute de temps essentiellement et de manque de vocabulaire nippon !

vendredi 16 juillet 2010

Hairdresser, by Belleville Chick

Après Carla le mois dernier, c'est à mon tour de choisir avec le plus grand soin un nouveau salon car mon anniversaire arrive à grands pas, et avec lui un petit dîner en amoureux où je me dois d'être au top :)

Je décide pour l'occasion de tester un autre réseau social, Dis moi où, dont j'utilise régulièrement l'application iPhone. Petite recherche rapide pour trouver un salon à côté du boulot, et je tombe sur Hairdresser.
Prudente, je préfère aller repérer le lieu plutôt que de réserver directement par téléphone. Je longe l'avenue des Ternes, et tombe sur une très belle devanture juste à côté de la rue Poncelet et de son marché, qui révèle un grand salon, très aéré, aux murs blancs, au carrelage gris au sol et aux poutres en pierres apparentes, un lieu avec beaucoup de cachet.

La jeune fille à l'accueil est punchy, très sympa, et me fixe un rendez-vous pour la semaine suivante, selon l'horaire qui m'arrange J'avise avant de partir un petit présentoir de vernis OPI, LA marque américaine absolument géniale, aux couleurs acidulées et à la tenue parfaite. Un énorme bon point pour le salon, car les points de distribution de la marque sont relativement rares à Paris. Je jette un coup d'oeil aux couleurs, il ne reste que des tons ternes, toutes les couleurs flashy sont parties, et ils doivent en recommander. La coiffeuse m'assure que la commande sera faite quand je reviendrai la prochaine fois.
Avant de partir, je demande quel sera mon coiffeur. "Fabrice", me répond-elle. Je jette un coup d'oeil au salon, le seul coiffeur mâle ne m'inspire pas réellement confiance, mais je n'ose pas demander s'il s'agit du Fabrice en question.

Une semaine plus tard, me voici de retour au salon. Il est 18h30, le salon est peu rempli, deux clientes d'un certain âge sont en pleine teinture, une troisième se fait coiffer par celui que je suppose être Fabrice.
On m'installe sur le seul fauteuil placé en plein milieu du salon, d'où l'on ne voit pas la rue. Aucun magazine ne m'est proposé, et à ma question : pourrais-je voir les vernis OPI, m'est répondu que tous les coloris disponibles sont sur le comptoir. La coiffeuse n'esquisse aucun geste pour me les apporter, ni m'inviter à aller les voir au comptoir... Elle revient toutefois cinq minutes plus tard me proposer un café ou un thé qui me sera servi dans une jolie tasse en porcelaine.

Désoeuvrée, j'ai tout le temps d'admirer le salon, et d'étudier mon environnement. Je suis étonnée du décalage entre l'esprit fashion du lieu, à l'esprit très new-yorkais, avec sa quinzaine de fauteuils qui font face à des grands miroirs sertis de néons fluos roses, bleus ou verts, et l'absence de style des coiffeurs. Fabrice porte un collier de barbe aux poils assez long que je suis loin de trouver du meilleur goût.
Le voici qui arrive vers moi. Il me demande ce que je souhaite, et quand je lui explique que j'ai une soirée très importante ce soir, et que je souhaite un brushing sophistiqué, avec des cheveux un peu bouclés peut-être, il part sans me laisser terminer ma phrase demander à sa collègue Sarah de s'occuper de moi. Il s'agit de la jeune fille pétillante de la semaine dernière.
Nous commençons le shampoing, je me renseigne comme à l'accoutumée sur la marque du shampoing. C'est un Tigi, dont elle sait simplement m'expliquer que c'est une marque anglaise, sans me parler de Tony&Guy. Le salon travaille avec les marques Tigi, dont on voit les produits très bien présentés sur des étagères transparentes bien visibles, et Schwarzkopf, complètement invisible. Sarah est distraite, elle répond une fois sur deux à mes questions, mais j'apprendrai un peu plus tard la raison de cette distraction : elle a appris le jour même l'obtention de son CAP coiffure !

Je suis ensuite invitée à repasser sur le fauteuil. C'est Sarah qui va s'occuper de mon brushing. Je la vois arriver avec un lisseur, et je repense, épouvantée, à la séance catastrophique de Carla chez Cocoon by Ben. J'avertis immédiatement que je ne souhaite pas de frisettes, mais de quelque chose d'assez naturel, même si sophistiqué. J'ai encore en tête le brushing magnifique de Carla à l'Espace Coiffure, et j'aimerais me sentir aussi belle qu'elle en sortant du salon !
Fabrice, qui n'est pas loin, se précipite pour me rassurer, malheureusement sans réellement arriver à me convaincre, car il ne fait que répéter que la coupe sera "très moderne". J'insiste encore pour la forme, pour être sûre que le message est bien passé, puis me laisse coiffer.
Une boucle, deux boucles, on prend le même chemin que Carla la dernière fois ; à mes inquiétudes, les deux spécialistes me répondent qu'avec ma nature de cheveux, les boucles vont se détendre, et que c'est exprès qu'ils les serrent beaucoup au départ. Mon brushing prend forme petit à petit, c'est trèèèès bouclé et volumineux. Je ne m'inquiète que moyennement, décide de leur faire confiance, et de ne juger qu'une fois le brushing achevé.

Le voici achevé, c'est toujours autant bouclé et volumineux. Cette fois-ci, il faut mettre les points sur les i, il est hors de question que je sorte du salon insatisfaite, je veux me sentir la plus belle, surtout ce soir !!! C'est parti pour un va-et-vient de mèches détendues, rebouclées, on travaille les volumes, et finalement, le résultat est étonnant, très éloigné de ce que j'imaginais (ce n'est pas naturel pour un sou), mais joli. J'ai du mal à m'habituer à ma nouvelle coupe beaucoup plus courte et volumineuse, mais c'est réussi. L'expérience cliente n'aura pas été parfaitement satisfaisante, mais au final, la coupe l'est, et l'objectif final rempli : je suis fière de ma coupe, je me sens toute légère, et je me surprends, sur le chemin du retour, à surveiller mon reflet dans chacune des devantures vitrées pour apprivoiser ma nouvelle silhouette!

Hairdresser
44 av Ternes
75017 Paris

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 19h30

lundi 12 juillet 2010

Escale japonaise - Tome 1 : Shiseido, by Belleville Chick

Ma collègue espionne et moi-même avons eu la chance de partir au Japon récemment, voyage préparé de longue date, et grandement attendu.

C'est une culture qui depuis longtemps me fascine, et dont j'avais hâte de découvrir les différentes facettes, qu'elles soient historiques - avec tous les romans de geishas que j'ai pu dévorer, adolescente -, culturelles - aux geishas ont succédé les mangas, - ou culinaires - les sushis, ramens et tempura houdons de la rue Saint-Anne n'ont plus aucun secret pour moi !

Premier contact avec le Japon : l'arrivée tard dans la nuit à Osaka, après 14h de voyage, une courte escale à Séoul, un atterrissage en contre-plongée, proche de l'amerrissage sur Osaka, et un hôtel juste pour la nuit, avant de repartir directement pour les temples de Goyasan.

Une surprise nous attend : trois bouteilles majestueuses de Shiseido, shampoing, après-shampoing et soin pour le corps et le visage trônent dans la salle de bain.
Cette première salle de bain est bien représentative et inaugurative du séjour : la pièce, complètement étanche, comme sur un bateau, est divisée en deux parties, avec un douche à même la cabine (l'eau s'évacue par le plancher), puis une grande baignoire, sur laquelle sont posés les trois flacons magnifiques que je regretterai jusqu'à la fin du séjour de n'avoir pas immortalisés.
Au cours de ce voyage, les bains auront une grande importance, nous apprendrons qu'ils sont très présents dans les habitudes quotidiennes des japonais, et retrouverons finalement tout au long du séjour ces trois flacons Shiseido, sceau distinctif de notre pays au soleil levant.

Je réussirai à repartir du Japon munie d'un coffret Shiseido, déniché après moults efforts, à mon grand étonnement : alors que L'Oréal, Schwarzkopf sont très présents dans les magasins, il nous aura fallu plusieurs jours et l'exploration d'une petite dizaine de boutiques avant de trouver notre bonheur !

mercredi 7 juillet 2010

Nouvelles rubriques pour le blog

Voici maintenant quatre mois que nous avons commencé ce blog, quatre mois d'espionnage de salons, où nous nous prenons au jeu, posons toutes les questions qui nous viennent à l'esprit, constatons qu'au fil du temps, une petite routine s'instaure dans le déroulement d'une séance, et que nous restituons avec le plus grand plaisir sur ce blog nos impressions sous forme de chroniques.

Nous avons décidé d'étoffer aujourd'hui la ligne éditoriale, en créant deux nouvelles rubriques, qui nous l'espérons, vous plairont :

Coiffure d'ici et d'ailleurs, rubrique que nous complèterons au gré de nos voyages,

Devantures de salons, qui sera constitué de photos de devantures qui nous ont interpellé.

Bonne lecture !